En cette journée des océans, rappelons-nous de l’importance de l’action contre les changements climatiques

Peter Ross discute des impacts des changements climatiques sur la côte et les océans en célébration de la journée mondiale des océans, le 8 juin.

Notes d’allocution non éditées

Mireille: C’est l’heure de notre chronique Enjeux écologiques, et aujourd’hui, on va parler Océans, avec Peter Ross, chercheur principal à Raincoast Conservation Foundation à Sidney, sur l’Île de Vancouver. 

Peter, bonjour,  

Peter, nous attendons le jour mondiale des océans le 8 juin – et aujourd’hui vous vouliez parler de changement climatique. Cela représente un sujet très important, c’est sûr, mais quel sont les liens avec nos océans? 

Peter: 

Bonjour Mireille. Avec le 8 juin, j’aimerais fêter nos océans, mais aussi faire face aux grands défis, notamment le changement climatique. Ça fait des décennies que nous attendons des impacts causés par les émissions de gaz à effet de serre, en effet de gaz qui contribuent au changement climatique. Quand on brule le pétrole, on produit le dioxyde de carbone. Avec 7,9 milliards de personnes sur la planète qui brule le pétrole, le bois ou d’autre produits, nous avons une recette pour beaucoup de production de dioxyde de carbone. 

Comme voyageurs, nous devenons responsables pour la production de dioxyde de carbone produit par les voitures, les traversiers et les avions. A ce moment même, nous estimons qu’il y a 16,000 avions dans l’air. Et chaque avion, comme chaque voiture, libère le dioxyde de carbone en brulant les combustibles fossiles. 

Mireille: Presqu’incroyable. Le dioxyde de carbone est sans aucune doute une molécule importante, mais est-ce que l’effet de serre est causé simplement par une seule molécule – le dioxyde de carbone? 

Peter: Et bien nous avons un problème énorme avec le dioxyde de carbone, le gaz qui domine les produits qui contribuent à l’effet de serre… mais le CO2 n’est pas seul. 

Nous avons plusieurs gaz qui contribuent, entre autres :

  • Le méthane, qui est 25 x plus puissant que le dioxyde de carbone…
  • L’oxyde d’azote, qui est 265 x plus puissante que le dioxyde de carbone…
  • Et les chlorofluorocarbures, qui sont 10,000 x puissantes que le dioxyde de carbone…

Ça veut dire que nous avons plusieurs chimiques sur le marché ou bien interdit aujourd’hui qui sont extrêmement dangereux pour notre climat, mais le dioxyde de carbone reste dominant à cause des émissions importants ici, la et partout.  Nous pouvons règlementer des produits chimiques comme les chlorofluorocarbures, mais règlementés la production de dioxyde de carbone reste très difficile, surtout au Canada, ou nous avons des grandes distances à voyager, des maisons à chauffer dans une saison froide, et une dépendance sur des produits agricoles (-de la nourriture) qui arrive d’ailleurs.

Mireille: Avec le changement climatique, j’imagine un monde plus chaud … ça veut dire quoi le changement climatique pour nos océans exactement ?

Peter: Oui, le monde va se réchauffée, mais surtout le climat va devenir moins stable. Nos meilleurs chercheurs à travers le monde travaillent pour soutenir le ‘IPCC’ – en français le GIEC ou le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. 

Et ces chercheurs sont tous … d’accord : le climat change, et les émissions de gaz par les humains explique largement le changement climatique. 

Ce que nous attendons avec les océans :

  • Des températures dans les eaux de surface qui monte à travers le monde.
  • Le niveau de la mer qui monte avec 20-50 cm ici fin du siècle.
  • Un taux d’acidité plus élevé.
  • Des orages de plus en plus sévères. 
  • Des chaines alimentaires moins diverse et moins productives.

Mireille: Peter, vous partager avec nous surtout des pensées ‘globales’. Qu’est-ce que le changement climatique va produire ici en CB?

Peter: Et, oui, le changement climatique est en train d’impacter nos eaux marines and nos eaux douces ici dans la région. 

L’année dernière (2021) nous donne une idée de ce qui va venir en C-B : des sécheresses, des incendies forestiers, des orages sévères, et des inondations majeures. Pas simplement un temps plus chaud, mais un temps plus variable et moins stable.

Et avec ces changements, nous avons des impacts sur les systèmes qui soutiennes les chaines alimentaires. Imaginons le saumon – cinq espèces qui ont besoins d’une source d’eau froide dans les montagnes, et une chaine alimentaire productive dans l’océan. Les déclins dans les stocks de saumons ne sont pas seulement à cause du changement climatique, mais le climat reste un souci majeur pour le saumon. 

Et avec un déclin dans les stocks de saumon – surtout le saumon chinook – nous observons aussi un déclin dans les populations d’épaulards résidents qui sont en voie de disparition. Avec une dépendance sur une seule espèce de proie (chinook), ces épaulards ont aujourd’hui un manque de nourriture. Quand nous imaginons aussi le bruit sous-marin et des concentrations élevées de chimiques industrielles, ces épaulards font face à un futur en doute. 

Nous avons même des gestionnaires d’ostréiculture (producteurs d’huitres) qui ajoutent du calcaire aux eaux utilises par ce secteur, qui indique l’extrême vulnérabilité des mollusques a l’acidification cause par une augmentation de dioxyde de carbone dans l’océan (acide carbonique).

Mireille: Ouf. C’est lourd. Qu’est-ce que nous pourrons faire?

Peter: Beaucoup… et maintenant. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat il y a quelques semaines : 

« Les preuves scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète. Tout retard supplémentaire dans une action mondiale concertée manquera une fenêtre brève et qui se referme rapidement pour assurer un avenir vivable »

La liste de solutions commence chez vous, chez nous. En trois semaines, Mireille, j’aimerais parler de deux choses très importantes pour nos océans : l’imagination et l’espoir.

Merci Peter Ross pour ce point sur cette discussion sur le climat et les océans. On vous retrouve dans trois semaines – après le jour mondiale des océans.

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