Les géants de la mer: les grandes baleines
Peter Ross parle d’espèces incroyables, les menaces auxquelles elles sont confrontées, et la nécessité de les protéger.
Notes d’allocution non éditées
Mireille: C’est l’heure de notre chronique Enjeux écologiques, et aujourd’hui, on va parler Océans, avec Peter Ross, chercheur principal à Raincoast Conservation Foundation à Sidney, sur l’Île de Vancouver.
Peter, bonjour,
Plus précisément, Peter, vous vouliez parler des baleines aujourd’hui – un GRAND sujet, avec les plus grandes mammifères au monde. Pourquoi est-ce que cela nous intéresse aujourd’hui?
Peter: Grand, oui, parfois! Nous connaissons certainement plusieurs ‘petites’ baleines, comme les épaulards (en effets, les plus grand dauphins) et les baleines ‘pilot’ – les globicéphales. Mais bien sûr, nous avons des grandes baleines; les rorquals bleus (autrement dit, les baleines bleues) – a 30 m de long (3 x plus long qu’un autobus écoliers); le rorqual commun et le rorqual boréal – a 20 m de long chacun (disons 2 x plus long qu’un autobus écoliers).
La baleine bleue est la plus grande mammifère au monde, avec des males qui pèsent 150 tonnes (150,000 kg) et des femelles qui peuvent atteindre 190 tonnes. Ça fait 2,500 x plus grand qu’une personne. Ça veut dire que ces baleines ont besoins de manger – et manger beaucoup. Le nouveau ne (qui pèse 5,000 kg a naissance!) a besoin d’obtenir 250 L de lait de sa mère chaque jour.
Mireille: Ouf – grand. C’est bien compris alors. Mais étonnant et merveilleux, en plus. Nous entendons parler d’écotourisme par tout ce qui veulent en témoigner.
Peter: Et, oui, il y a une grande industrie aujourd’hui qui introduit les gens directement aux baleines. Nous comptons à peu près 13 millions de personnes qui entreprennent ces trajets sur l’océan chaque année dans 119 pays au monde. Cette industrie livre des fonds importants a l’économie – un montant total estime à 2.1 milliards de dollars. 3,000 compagnies avec 13,000 employées. Ici en C-B, nous comptons probablement 80 bateaux dans le secteur, 400,000 touristes payante chaque année, et 100 millions de dollars en revenue.
Mireille: Cela représente une bonne chose, dans plusieurs sens, mais est-ce qu’il y a des impacts négatifs?
Peter: Avec la croissance d’activités dans et sur l’océan, nous voyons une augmentation de bruit et de perturbation pour les baleines qui dépendent sur un océan pour communiquer et pour trouver leur nourriture. Avec tout ce trafic et ces activités, nous avons un océan bruyant – imaginer tous les bateaux, les traversiers, les navires de guerre et les navires commerciales.
Les études scientifiques indiquent clairement que trop de bruit est mauvais pour le santé et bien-être des baleines. Nous voyons des baleines stressés, mal nourri et malade; nous retrouvons des baleines mortes à cause de collision; nous avons des impacts non seulement sur les individues, mais aussi sur les populations. Pensons pour un moment les épaulards Résidents du Sud ici en C-B qui sont en danger réel de disparition. Et la liste de menaces comprend non seulement la pollution et un manque de nourriture, mais aussi le bruit sous-marin.
Cela a mené a des règlementations assez strictes pour gérer l’industrie d’observation de baleines. Le gouvernement canadien demande aux bateaux de rester à une distance de 400 m de plus, ce qui compare avec le 100 m il y a quelques années. Et le Port de Vancouver encourage un ralentissement par les grands navires commerciaux dans le détroit de Juan de Fuca en approchant l’habitat préféré des épaulards – les navire qui voyage plus lentement produisent moins de bruit sous-marin.
Mireille: Est-ce que cette industrie a un effet ‘positif’ sur les attitudes parmi nous? Est-ce que le public est entrain de mieux comprendre les baleines et leurs besoins écologiques?
Peter: Personnellement, je crois que l’opportunité de voire les baleines dans nos eaux côtières nous donne une chance incroyable de mieux connaitre un ‘être’ magnifique – un ‘géant parmi nous’. Avec les attitudes qui changent (en effet, qui ont bien changé durant ces dernières décennies), est-ce que nous pouvons imaginer un meilleur monde? Un océan plein de vie, avec les espèces marines qui sont protéger contre les impacts de nos activités humaines? Peut-être. Mais ça reste très important que nous nous comportons dans une manière qui ne nuit pas les baleines et leur chance de vie dans un océan bruyant et dégradé; et que nous visons des stratégies pratiques pour protéger les baleines.
Mireille : Petit, a petit, nous apprenons, j’espère?
Peter : et, les chercheurs scientifiques découvrons et nous apprenons. Nous savons maintenant ce qu’on besoin les baleines pour survivre. Nous savons ce qu’ils mangent. Nous comprenons le rôle des cycles de productions océanographiques sur les chaines alimentaires qui soutiennent les baleines.
Et nous savons qu’il y a des limites a nos activités, et que la survie a longue terme des baleines dépend sur l’application intelligente de nos connaissances.
Rappelons-nous, que l’industrie baleinière a vidé les océans de grandes baleines dans les 18e et 20e siècles. Des centaines de milliers de baleines tués avec des harpons après une chasse épuisante. Des eaux rouges. Une industrie qui est toujours poursuivi aujourd’hui au Japon et en Icelande. Une industrie qui a été interdit au Canada en 1972, après un déclin dans les populations ciblés par l’industrie. En effet, la Commission baleinière internationale (‘IWC’) a été établi en 1946 pour mieux gérer les populations de baleines a travers le monde, après des déclins catastrophiques parmi certaines espèces – notamment les baleines les plus grandes. Alors, établi pour gérer la chasse, le Comité est devenu un organisme mondial pour avancer la conservation des baleines partout au monde, et aujourd’hui protège les baleines au lieu de gérer une chasse aux baleines.
Les baleines – les grandes baleines – font face à des grandes menaces, mais au moins nous avons des outils de plus en plus efficaces pour réduire ces menaces et pour sauvegarder ces espèces incroyables. Il faux simplement bien avancer les protections parmi le public, les gouvernements, et les industries qui ont des rôles sur et dans nos oceans.
Merci Peter Ross pour ce point sur cette discussion sur les grandes baleines. On vous retrouve dans trois semaines.